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  MELCHIOR DOZE 1827-1913  

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A seize ans, Melchior Doze commence à suivre des cours de dessin à l'école de Nîmes dont il sera un brillant élève. Sous la protection artistique de son directeur d'école, il recevra successivement de nombreux premiers prix, une médaille d'or pour "le modèle vivant". En 1849, il exposera en public pour la première fois à Nîmes, avec "l'Innocence protégée" et "Jésus donnant ses pouvoirs à Saint-Pierre" où il obtient une médaille de bronze.

A l’occasion du centenaire de sa disparition, le musée Georges Borias d’Uzès a proposé de redécouvrir en décembre 2013 cet artiste né à Uzès, Melchior Doze (1827- 1913). Il présente une exposition intitulée « Melchior Doze, dessinateur, projets pour les églises du Gard ». La plupart des Å“uvres présentées sont en effet des esquisses et des projets pour des tableaux religieux de grand format. Comme Hippolyte Flandrin, qui fut son maître et avec qui il participera à la réalisation du décor peint de l’église Saint-Paul à Nîmes, Doze va s’inscrire dans le renouveau de la peinture religieuse de la seconde moitié du XIXème siècle.

Il va décorer de nombreux édifices religieux construits ou rénovés à cette période : trente deux églises gardoises contenant des oeuvres de Melchior Doze ont été recensées à l’occasion de cette exposition. Parmi celles-ci, ont peut citer la « Théorie de la Rédemption » à Saint Gervasy, un « Christ enseignant », à Vauvert, la « Vie de la Vierge» à Sumène,
« Le roi Wamba aux pieds de saint Gilles » à l’abbatiale de Saint-Gilles du Gard, « L’Exaltation de saint Pierre » à Marguerittes, et enfin « Saint Louis remettant ses pouvoirs à son fils Philippe » et « L’Extase de saint Firmin » à la cathédrale de Nîmes.

La consécration de la carrière de Melchior Doze, à la fois comme artiste et comme croyant, a sans doute été la commande reçue en 1892 de quinze cartons pour des mosaïques destinées à la chapelle du Rosaire dans la basilique de Lourdes. En définitive, seuls deux seront réalisés : une Annonciation et une Nativité.

 

Tableau de l'église Saint Geniès de Rome à Tressan: La mort de Sainte Sophie

 

Lecture du tableau de Doze:

Sainte Sophie ou Sainte Sophie de Rome, est une martyr chrétienne suppliciée à Rome vers 137. Fête le 25 mai en Occident et le 17 septembre en Orient.

Issue d'une riche famille romaine, elle éleva ses trois filles dans la religion du Christ et la crainte de Dieu. Les noms grecs de ses trois filles, Pistis, Elpis et Agapi ont été traduits en français et en russe:ce sont respectivement Foi(ou Véra), Espérance (ou Nadège) et Agapé (Charité, Liouba).

À Rome, sainte Sophie visitait les églises chaque dimanche et gagnait une multitude de femmes au christianisme. Selon la légende — probablement fondée sur des faits historiques — les jeunes filles et leur mère furent capturées, vers 137, par les troupes de l’empereur, aux oreilles duquel était parvenue la renommée de leur piété et de leur vertu. Emerveillé par la beauté des enfants, l’empereur Hadrien voulut les adopter mais elles et leur mère refusèrent. Stupéfait de constater leur fermeté dans la foi malgré leur jeune âge, l’empereur fit comparaître les filles séparément, pensant que c’était par émulation mutuelle qu’elles osaient ainsi lui tenir tête. Rendu furieux par leurs réponses et leur refus de renoncer à leur religion, l’empereur décida de les mettre à mort. Sophie encouragea ses trois filles — Foi, Espérance et Charité â€” durant leur supplice et mourut la dernière. La métaphore est évidente : c'est la Sagesse divine qui engendre dans le cÅ“ur des chrétiens les trois vertus théologales que sont la foi, l'espérance et la charité.

 

 

                        

 

 

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En haut à gauche la couronne des martyrs, à droite les trois vertus théologales: la foi, l'espérance et la charité (ou les trois filles martyrs de Sainte-Sophie), au milieu la palme des martyrs, en bas à gauche le laurier rose et en bas à droite, la prière.

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