LES PRINCIPALES OEUVRES DE MELCHIOR DOZE
Ce peintre a puisé son inspiration dans les thèmes religieux, s'inscrivant dans le renouveau de l'art sacré au XIXe siècle. Il a notamment réalisé des décors pour de nombreuses églises du Gard. L'exposition, réalisée grâce à des prêts du musée des beaux Arts de Nîs et de collections privées, présentera les dessins préparatoires pour certaines de ces compositions, permettant d'apprécier le talent de dessinateur de Doze et sa sensibilité dans ces œuvres moins apprêtées que les réalisations finales. En lien avec le Service Ville d'Art et d'Histoire d'Uzès, le musée Georges Borias propose de découvrir chaque mois un objet insolite pris dans ses collections. En novembre, l'objet du mois choisi par Brigitte Chimier, la conservatrice, est un dessin de Melchior Doze (1827-1913). Cette Etude de tête de profil et de mains révèle le talent d'un dessinateur sensible. En parallèle avec l'exposition qui lui est actuellement consacrée au musée d'Uzès, elle permet aussi de comprendre tout le travail de préparation de ses tableaux par le dessin. Il s'agit d'un dessin tracé en rouge (crayon dit sanguine) sur un papier jaunâtre. On y voit une tête de jeune femme de profil, les yeux baissés, les cheveux coiffés en chignon dégageant la nuque. Sur la même feuille sont également dessinées deux mains posées sur une surface que l'artiste n'a pas détaillée. A gauche figurent les initiales MD, Melchior Doze. Le dessin a été acheté par la ville d'Uzès à une galerie parisienne en 1984.
C'est une étude préparatoire pour un grand tableau de Melchior Doze, la Visitation. Dans le tableau, Doze représente le moment où Elisabeth, assise devant sa maison en train de filer, se lève en laissant tomber sa quenouille, pour accueillir Marie en l'embrassant sur le front et en posant les mains sur ses épaules dans un geste plein de tendresse. Le modèle pour le visage de la Vierge pourrait bien être l'épouse du peintre; Le dessin n'est pas daté mais le tableau est de 1869. Il se trouve en dépôt au musée des beaux Arts de Nîmes.
Ce peintre a puisé son inspiration dans les thèmes religieux, s'inscrivant dans le renouveau de l'art sacré au XIXe siècle. Il a notamment réalisé des décors pour de nombreuses églises du Gard.
Melchior DOZE
Une oeuvre considérable
Élève de Flandrin
Directeur honoraire de l’école des Beaux-Arts de Nîmes
Chevalier de l’Ordre Royal d’isabelle la Catholique
Doyen de l’académie de Nîmes
Commandeur de Saint-Sylvestre
Officier de l’instruction publique
Conservateur du Musée de Peinture, Maison Carrée de Nîmes
Exposition des Beaux-Arts, Paris 1868
Salon de Paris, monsieur Melchior Doze loué par monsieur Viollet Leduc et Théophile Gauthier (fils)
Salon de Lyon, 1864
Membre de l’Académie Royale du Gard (membre résidant)
Peintre d’histoire et de genre, professeur au lycée Impérial de Nîmes (élu le 5 juin 1869)
De nombreux prix (Montpellier, Marseille, Nîmes, Lyon et Paris)
Médaille d’or à Nîmes (1860)
Médailles de vermeil à Alby (1866), à Carcassonne (1867), à Montpellier (1860-1868), à Périgueux et à Amiens (1876), première classe (1864), à Lyon
Exposition universelle de 1872.
Médaille d’or au concours de peinture religieuse de Montpellier (1876), oeuvre « Le couronnement de la Vierge » acquise par le comte d’Espous (Musée d’Avignon)
Cathédrale de Nîmes « Saint-Louis mourant remettant ses pouvoirs à son fils Philippe »
Oeuvre majeure: Notre-Dame du Rosaire à Lourdes (mosaïques, « l’Annonciation »)
« Sainte-Hélène », Salon de Paris (1863)
Cartons pour les vitraux de l’église de Genève
« Le lépreux guérit et reconnaissant » (Salon de Nîmes), musée de Nîmes
« Saint-Pierre et Saint-Jean confirmant à Samarie, médaille d’or de l’exposition de Toulon (rappel 1873), musée de Nîmes
« La Visitation », salon de Paris (1879), acheté par l’État et donné au musée de Nîmes
« Jésus aux Noces de Cana », salon de Paris (1877), acheté par l’État
Diplômes d’honneur aux expositions de Nevers (1872) et de Draguignan (1882)
Grande médaille à Lyon (1861)
Médaille unique à Montpellier (1874)
Plus nombreux rappels de médailles d’or et de vermeil, nombreuses médailles de bronze et enfin nombreux achats et commandes de toiles par l’État ou par les commissions d’exposition.
Série considérable de portraits (Marquis de Valfons, procureur général Baudoin, Monseigneur Plantier, Besson, de Castries, Monsieur de Courcy, Cabo de la Fare…
Nombreuses oeuvres dans les églises du Gard, de l’Hérault, de l’Ardèche, de la Drôme, des Bouches-du-Rhône, de la Seine-inférieure, de l’Ain…)
« Seul au monde », tableau de genre, exposition de Genève (1860), musée de Genève
Des copies de maîtres remarquables, « Cromwell », d’après De laroche, « Gâteau des Rois », d’après Greuse (1875) Musée de Montpellier
« Saint-Jean écrivant l’Apocalypse », d’après Lebrun, « Le baptême du Christ », d’après Sigalon, « L’éducation du chien », d’après François Bouchet…
Nombreux paysages et animaux
Nombreux portraits d’enfants, « L’enfant aux cerises » chez M. Baudoin, procureur général de la cour de cassation (1875)
1912-1916
BNF Gallica
Bulletin du comité de l’Art Chrétien de Nîmes (Tome X n°66)
Extrait 1 : L'ŒUVRE DE MELCHIOR DOZE MEMBRE DU COMITÉ DE L'ART Chrétien a Dans sa séance du 16 mai 1913, le Comité décide, que toutes les œuvres connues de M. Doze, seront énumérées, dans les pages du Bulletin., 1 Les membres du Comité se réjouiront de trouver ici cette énumération
Extrait 2 : RÉCOMPENSES Les plus importantes récompenses obtenues par Melchior Doze sont les suivantes Mentions honorables au Salon de Paris en 1861 et 1863
Extrait 3 : de Vaulx, procurreur général, chanoine Mathieu, abbé Thibon,Mm9Chapot, abbé Chapot, Mmc de Tessan, Cabot de la Fare, abbé Lambert, curé de Saint-Gervasy, Mmc de Gourcy, Mme de Cabiron, docteur Puech, MllB Daudet de Lavalette, Germer-Durand, Melchior Doze, Mgr Cart, chanoine Argaud, directeur de l'Œuvre de la jeunesse, etc
1895
BNF Gallica
Bulletin du comité de l’Art Chrétien de Nîmes (Tme VI N°36)
Extrait 1 : Paris, Le Normant et Garnier, 1858. (Ouvrage honoré d'un Prix Monlhyou). (2) Eugène-Melchior de Vogué, Note
Extrait 2 : 11 n'est pas de visiteur, si peu initié soit-il, aux secrets de l'architecture, qui ne demeure frappé de la belle ordonnance de l'ensemble, de la richesse du triforium aux colonnes de marbre, qui court le tong de la grande nef d'abord, puis tout autour du chœur, et enfin de la beauté des tableaux qui ornent les chapelles, dûs la plupart, à notre éminent compatriote M. Doze
Extrait 3 : Les membres du Comité se rendent, sur l'invitation de M. Doze, dans l'atelier de ce peintre, qui veut bien leur donner la primeur de son tableau det'Annonciation, destiné a la basilique de Lourdes
Les Salons, Dessins Autographes 1868
Extrait 1 : Jèan-Marie-Melchior Doze. — Les accents véhéments des deux derniers prophètes ont inspiré à M. Doze celte page du plus haut style et du plus grand caractère