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 Ã‰douard MARSAL 1845-1929 

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Édouard-Antoine Marsal, né le 4 juillet 1845 à Montpellier et mort en 1929, c'est un peintre d'histoire et de genre et illustrateur français.

Il entre à l'école des Beaux-Arts ou il est l'élève d'Alexandre Cabanel avant de devenir lui-même professeur à l'école des Beaux-arts de Montpellier.

Il expose au Salon de 1868 à 1888.

Il est cité dans le catalogue des ouvrages de peinture, dessin, sculpture, architecture de l'exposition nationale de 1896: "Élève de Matet et Cabanel, 7 médailles dont une en or et rap. méd. or, Montpellier - Médailles or, Avignon, Carcassonne et Nîmes - Médailles argent, Marseille, Béziers et Narbonne; 18, rue Terral, Montpellier. Il est cité également dans la rubrique dessin: 626 Jeanne d'Arc écoutant les voix (Pastel), 627 Une rue à Carinena (Aragon) et 628 une série d'aquarelles en un tableau.

 

Une rue porte son nom à Montpellier

 

Oeuvres principales

  • Dona Marioun, bonne vieille femme du peuple (1870), Musée Fabre Ã  Montpellier

  • Alfred Bruyas dans son cabinet de travail (1876), Musée Fabre Ã  Montpellier

  • Portrait de Rodolphe Faulquier (1879), Musée Fabre Ã  Montpellier

  • Portrait de vieille femme (1881), Musée Fabre Ã  Montpellier

  • La pêche et la chasse (1897)

  • Portrait de M. Pierre Brun, professeur de lycée de Montpellier (dessin, 1905), Musée Fabre Ã  Montpellier

  • Portrait de Joseph Vidal (1914), Musée Fabre Ã  Montpellier

  • Portrait de Madame Rose Azéma (1923), Musée Fabre Ã  Montpellier

 

D'autres oeuvres se trouvent au musée du vieux Montpellier, Ã  la faculté de pharmacie de Montpellier (six tableaux), à la faculté des sciences de Montpellier, à la faculté de médecine de Montpellier (collections universitaires de la ville de Montpellier) et au tribunal de commerce de Montpellier. Ce professeur aux Beaux-Arts de Montpellier s’expose également au musée Paul Valéry de Sète. 

 

Récemment un dessin au crayon de Édouard Marsal représentant le portrait de Charles Rieu (19x12cm) et daté du 12 mars 1900 a été adjugé dans une vente aux enchères 550€. Je vous laisse imaginer la valeur d’une huile sur toile de 340cm par 180cm…

 

Tableau de l'église Saint-Geniès de Rome à Tressan: Saint Augustin d'Hippone

 

Augustin d'Hippone (latin : Aurelius Augustinus), ou saint Augustin, né dans la Province d'Afrique au municipe de Thagaste (actuelle Souk Ahras, Algérie) le 13 novembre 354 et mort le28 août 430 Ã  Hippone (actuelle Annaba , Algérie) est un philosophe et théologien chrétien romain de la classe aisée, ayant des origines berbères, latines et phéniciennes12. Avec Ambroise de Milan, Jérôme de Stridon et Grégoire le Grand, c'est l'un des quatre Pères de l'Église occidentale et l’un des trente-six docteurs de l’Église.

La tradition iconographique, déjà visible dans une fresque du Latran remontant au VIe siècle, représente saint Augustin tenant un livre à la main, évidemment pour signifier sa production littéraire qui influença tant la mentalité et la pensée chrétiennes, mais aussi pour exprimer son amour des livres et de la lecture et sa connaissance de la grande culture antérieure. À sa mort, il ne laisse rien, mais, raconte Possidius, il « recommanda de toujours conserver soigneusement pour ses successeurs la bibliothèque de l’église avec tous les codex Â», surtout ceux de ses propres Å“uvres.

 

Lecture du tableau de Marsal:

On raconte que Saint Augustin, Evêque d'Hippone, en Afrique du Nord, se promenait un jour au bord de la mer, absorbé par une profonde réflexion : il cherchait à comprendre le mystère de la Sainte Trinité. Il aperçoit tout à coup un jeune enfant fort occupé, allant et venant sans cesse du rivage à la mer : cet enfant avait creusé dans le sable un petit bassin et allait chercher de l'eau avec un coquillage pour la verser dans son trou. Le manège de cet enfant intrigue l'Evêque qui lui demande :

 

- Que fais-tu là ?

- Je veux mettre toute l'eau de la mer dans mon trou.

- Mais, mon petit, ce n'est pas possible ! reprend Augustin. La mer est si grande, et ton bassin est si petit !

- C'est vrai, dit l'enfant. Mais j'aurai pourtant mis toute l'eau de la mer dans mon trou avant que vous n'ayez compris le mystère de la Sainte Trinité.

 

Sur ces paroles, l'enfant disparait. Augustin réalise alors que c'est un ange qui a pris cette forme pour lui faire comprendre qu'il y a des mystères, c'est-à-dire des Vérités Divines, que l'esprit limité de l'homme ne pourra jamais arriver à comprendre dans leur totalité.

 

 

(Ci-dessous à gauche: Ã‰douard Marsal dans son atelier (1889), ci-dessous à droite: Auto-portrait (1917), Recueil de poèmes du félibre Joseph Soulet illustr. par E.Marsal)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

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