salle/ 2
Crucifix est un terme issu du latin ecclésiastique du xiie siècle crucifixus, participe passé du verbe crucifigere, qui signifie « fixer sur une croix ». Un crucifix est donc une croix supportant une statuette de Jésus-Christ dans la posture de la crucifixion.
Fernando Martins de Bulhões connu comme saint Antoine de Padoue ou saint Antoine de Lisbonne, né en 1195 à Lisbonne et mort le 13 juin 1231 près de Padoue (Italie) est un prêtre franciscain, maître de doctrine spirituelle, prédicateur de renom et thaumaturge, qui fut canonisé en 1232, moins d’un an après sa mort, et déclaré Docteur de l'Église en 1946. Liturgiquement, il est commémoré le 13 juin.
Antoine est canonisé dès le 30 mai 1232 par le pape Grégoire IX, en raison d'une quarantaine de guérisons. Les foules viennent nombreuses. Aujourd'hui encore, elles se pressent dans la basilique de Padoue, en Italie.
Le Couronnement de la Vierge est un des thèmes de l'iconographie chrétienne consistant à représenter la Vierge Marie, couronnée dans les cieux. Le thème est présent à partir du Moyen Âge mais ne fait pas l'objet d'un dogme reconnu par l’Église.
Selon une tradition antique, le culte rendu à Joseph s’est développé dès le Ve siècle dans certains monastères égyptiens où est rédigé l'apocryphe Histoire de Joseph le charpentier et où sa fête est fixée à la date du 20 juillet (il demeure inscrit à ce jour au calendrier copte). Le culte de ce saint se répand aussi autour de la « maison de Joseph » depuis au moins le VIIe siècle.
Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth et l’a désigné comme l’« agneau de Dieu ». Il lui a donné le baptême sur les bords du Jourdain, et a laissé ses propres disciples le suivre. Précurseur du Messie, il est donc présenté dans les évangiles comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie.
1.Statuaire
de Saint-Geniès
de Rome
Exclusivité
Le mobilier et les objets religieux du XIXe siècle sont étudiés dans le cadre des enquêtes topographiques menées par les services de l’Inventaire général du patrimoine culturel. Des critères de sélection, établis dans les années 90, communs aux chercheurs des équipes patrimoniales du ministère de la Culture, ont permis de différencier ce qui méritait d’être sélectionné en tant qu’unicum par l’Inventaire, et donc éventuellement d’être protégé par les Monuments historiques, de ce qui relevait d’une simple étude documentaire (fiche minimale). Les mêmes critères restent-ils pertinents pour la production du XXe siècle, au-delà des années 1920 ? D’autres notions liées à la fragilité du matériau - rendant l’objet éphémère -, à sa création, à son esthétique sont sans doute à prendre en compte pour sélectionner les objets religieux de la seconde moitié du XXesiècle. Le contenu des notices de la base Palissy devrait aussi pouvoir refléter l’impact du concile Vatican II sur le patrimoine mobilier postérieur aux années 60/70.
Cliquez sur les photos et "Voir plus"
2.Mobilier
de Saint-Geniès
de Rome
chefs-d'oeuvre en péril
Le régime juridique du mobilier garnissant les églises communales pose les questions concernant leur propriété, leur qualité éventuelle d’immeuble par destination, leur affectation légale au culte telle qu’elle résulte des lois des 9 décembre 1905 et du 2 janvier 1907, les mesures de protection dont ces églises font l’objet par les Monuments Historiques et les règles de sécurité applicables aux établissements recevant du public.
La combinaison de ces règles permettra de délimiter la latitude d’intervention de l’affectataire (curé et paroissiens) et de la commune propriétaire quant à l’usage de ce mobilier. Nous nous attarderons ici plus spécialement sur la question de la propriété et la notion d’immeuble par destination.
Détermination de la propriété et affectation légale au culte
Le plus souvent, le mobilier appartient, comme l’église, à la commune et figure, à ce titre, sur les inventaires dressés en 1906 à moins qu’il n’ait été acquis postérieurement à 1905 (et autrement qu’en remplacement) par la paroisse ou l’association diocésaine. En ce cas, des factures ou actes de donation auront été conservés pour attester de cette propriété. Celle-ci se détermine donc soit à partir de l’inventaire précité, soit à défaut par les factures d’achat dûment conservées à cet effet. Le mobilier dont la commune est propriétaire appartient à son domaine public. Il est inaliénable et imprescriptible. S’agissant des meubles garnissant l’édifice du culte avant 1905, ils sont grevés de l’affectation légale au culte par application des lois du 9 décembre 1905 et du 2 janvier 1907. C’est le curé affectataire qui en est le garant. Vis-à-vis de la commune propriétaire, le curé affectataire est tenu d’une obligation d’information dès lors qu’il y a détérioration, risque pour la sécurité du public, vol, ou transfert d’objets.
A la différence d’un locataire, l’affectataire n’est pas présumé responsable d’un dommage et n’a pas à souscrire une assurance pour les risques locatifs. Mais sa responsabilité civile pourrait être engagée si une faute, négligence ou imprudence était prouvée à son encontre. Les pouvoirs de police municipale étant du ressort duMAIRE, il appartient à celui-ci d’assurer la sécurité dans l’ensemble des locaux municipaux, notamment dans les églises communales. A cet égard, les pouvoirs peuvent être amenés à formuler des prescriptions particulières quant à la sécurité des objets garnissant les édifices du culte. S’agissant des prérogatives de l’affectataire, la possibilité qu’il détient de déplacer, à l’intérieur de l’édifice, le mobilier ordinaire est subordonnée à la nécessité d’assurer le bon déroulement du culte. La commission d’art sacré sera obligatoirement consultée pour tout aménagement d’église. Des fidèles et leur curé constatant la vétusté decertains meubles (chaises, bancs etc.…) ne peuvent de leur propre initiative décider de s’en débarrasser purement et simplement. Ils peuvent, tout au plus, les remiser dans un périmètre limité à l’édifice lui-même et à ses annexes (sacristie ou autre local adjacent - excepté un presbytère -).